1 – Déterminer les activités électriques et non électriques de son collaborateur
Commencez par vous intéresser aux types d’opérations pour lesquelles votre collaborateur a besoin d’une habilitation. Il peut s’agir d’opérations simples, de travaux d’ordre électrique ou non électrique, d’une intervention ou d’une consignation. Les opérations spécifiques, comme les manœuvres, les essais, les vérifications et les mesurages disposent aussi d’habilitations dédiées. C’est également le cas des activités liées aux chaînes photovoltaïques, aux véhicules et aux canalisations isolées.
Le rôle de votre collaborateur dans les opérations sur ou à proximité d’installations ou d’ouvrages électriques est important. Vérifiez si ce salarié est chargé de travaux, exécutant sous les ordres d’un responsable, ou parfaitement autonome. Prenez en compte son niveau de formation, par rapport au travail que votre employeur ou vous-même lui demandez de réaliser. Être formé en tant qu’électricien professionnel constitue un prérequis pour l’obtention de nombreux symboles d’habilitation.
2 – Préciser l’environnement électrique et les conditions de réalisation de ses opérations
La deuxième étape pour trouver quelle habilitation électrique correspond à votre collaborateur est de vous intéresser aux environnements électriques qu’il rencontre.
Chaque opération dispose de ses propres conditions de réalisation. Un salarié qui intervient sur un matériel au voisinage de pièces nues sous tension a des obligations de sécurité particulières. La zone de voisinage est donc importante, mais aussi le fait d’intervenir sur une installation sous tension ou hors tension.
Un autre point important pour déterminer le risque d’accident du travail, et donc l’habilitation à choisir, est le type d’installation. La nature du courant ou encore la technologie utilisée par un matériel impactent le niveau de formation nécessaire. Les indices de protection sont également importants, notamment pour déterminer si une opération simple nécessite une habilitation. Enfin, le domaine de tension est évidemment un critère à prendre en compte dans la recherche du bon symbole pour votre collaborateur.
3 – Se référer à la classification des normes NF C 18-510 et N C 18-550
Une fois toutes les informations utiles récupérées par un employeur, ce dernier les réunit sous la forme d’un cahier des charges. Ce processus est obligatoire pour chacun des travailleurs ayant besoin d’une habilitation. Le cahier des charges permet de se référer plus facilement aux référentiels NF C 18-510 et NF C 18-550. Mais il sert également à mieux communiquer avec son organisme de formation, afin d’obtenir des conseils personnalisés.
Vous souhaitez délivrer une habilitation électrique à un collaborateur qui effectue des opérations sur des véhicules ? Référez-vous à la norme NF C 18-550 pour connaître le symbole correspondant à ses besoins. Pour toutes les autres opérations à effectuer sur ou à proximité d’installations électriques, la norme NF C 18-510 fait référence. Afin de faciliter la lecture des différents symboles d’habilitation électrique existants, chaque caractère les composant dispose de sa propre signification.
En fonction des cas, vous en trouverez de 2 à 4, parfois complété d’une mention, ou « attribut ». Ces caractères vous informent sur le domaine de tension, le type et la nature des opérations. Les habilitations électriques existantes semblent inappropriées aux missions que réalise votre collaborateur ? Contactez votre organisme de formation pour échanger sur la possibilité de créer une habilitation électrique spécifique.
