1 – Suivre une formation pour obtenir son titre d’habilitation électrique
Seuls les professionnels autorisés ont la possibilité de réaliser des opérations sur ou au voisinage d’installations électriques. Avant d’effectuer ce type d’activité, les exécutants et chargés d’intervention ou de travaux doivent recevoir une habilitation.
Le personnel non-électricien réalisant des tâches non électriques fait également partie du public concerné. Une autorisation est notamment nécessaire pour accéder sans surveillance aux locaux et emplacements à risques de choc électrique.
La norme NF C 18-510 propose un référentiel comprenant les symboles d’habilitation en vigueur. En fonction de la nature des travaux effectués et du domaine de tension, le niveau de connaissances nécessaire varie. Suivre une formation d’habilitation électrique permet d’obtenir une expertise théorique et pratique suffisante à ses activités.
En fin de stage, le formateur donne un avis favorable ou défavorable à l’habilitation de travail en basse ou haute tension des participants. L’employeur se base ensuite sur ce bilan pour habiliter ses salariés à réaliser les différentes tâches visées. Il est obligatoire pour les travailleurs d’être en mesure de prouver qu’ils sont titulaires des habilitations nécessaires à leurs tâches.
2 – Faire un stage d’habilitation pour prévenir les risques électriques
L’objectif principal des formations préalables aux habilitations est de prévenir les accidents d’origine électrique. Les travaux, interventions et autres opérations en basse ou haute tension comportent différents risques. Une mauvaise connaissance des règles de sécurité mène parfois à des électrisations, voire à des électrocutions. La création d’arcs électriques, généralement formés par des courts-circuits, comporte aussi un risque de brûlure. Or, encore aujourd’hui, une grande partie des accidents d’origine électrique résultent d’un manque de formation.
C’est pourquoi suivre un stage initial ou de recyclage afin de conserver ses connaissances et son habilitation est indispensable. Se former à la sécurité électrique permet aux professionnels d’éviter la plupart des situations dangereuses. Les participants apprennent à utiliser l’équipement de protection individuel (EPI) adapté à leurs missions. Les programmes des stages d’habilitation électrique reviennent également sur la marche à suivre, lors de la constatation d’un accident. Les professionnels autorisés savent ainsi réagir en cas d’électrisation, de départ d’incendie ou d’explosion.
3 – Organiser une formation d’habilitation pour respecter ses obligations d’employeur
L’organisation d’une formation préalable à l’habilitation de ses collaborateurs est obligatoire pour tout employeur.
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Quelles sont les formations obligatoires en entreprise ?
Différents articles du code du travail traitent de cette thématique, dans le cadre des opérations sur ou à proximité d’installations électriques. L’article R4544-10 précise notamment le devoir de l’employeur de s’assurer de la formation théorique et pratique suffisante de ses travailleurs.
C’est seulement après cette vérification qu’il a la possibilité de délivrer une quelconque habilitation. Plus largement, l’article L4141-2 oblige tous les employeurs à organiser une formation pratique et appropriée à la sécurité des travailleurs. Le code du travail indique également que les professionnels habilités ont besoin d’un suivi renforcé.
L’organisation régulière de formations de recyclage est nécessaire pour maintenir une autorisation aux différents types d’opérations. Pour rappel, le délai de renouvellement conseillé pour les habilitations électriques est de 3 ans. Les employeurs vérifient cependant plus régulièrement la concordance des autorisations de leur personnel avec leurs tâches actuelles et futures. Un suivi annuel, mais aussi avant toute nouvelle opération, est nécessaire.
