1 – Analyser les opérations nécessitant une habilitation aux risques électriques

Un employeur est responsable d’analyser précisément les activités de son salarié, afin de définir les titres d’habilitation nécessaires. Il existe de nombreuses catégories d’opérations sur ou à proximité d’ouvrages et installations électriques. En voici quelques exemples :

  • travaux d’ordre non électrique ;
  • travaux d’ordre électrique ;
  • interventions électriques ;
  • opérations de consignation ;
  • opérations de manœuvres ;
  • opérations d’essais ;
  • opérations de vérification ;
  • opérations de mesurage.

Le rôle du travailleur ayant besoin d’une habilitation aux risques électriques a beaucoup d’importance. On distingue les chargés d’opérations et les exécutants des opérations. Il est également obligatoire pour l’employeur de répertorier les informations concernant les conditions de travail du professionnel concerné. Les dangers rencontrés hors tension, sous tension ou au voisinage sont différents.

Les mesures de sécurité nécessaires pour assurer la prévention de ces risques varient donc également. Cette étude préalable prend également en compte les caractéristiques des installations sur lesquelles opérer. Cela comprend, par exemple, le domaine de tension et l’indice de protection en vigueur. L’employeur reprend toutes ces informations sous la forme d’un cahier des charges.

2 – Vérifier la concordance entre la nature des opérations et le profil du candidat

La capacité d’un salarié à assurer sa protection lors de l’exécution d’une tâche dépend en partie de son profil. L’analyse préalable des activités nécessitant une habilitation permet d’évaluer si une personne dispose de compétences suffisantes. En effet, le processus d’habilitation aux risques électriques concerne avant tout la prévention des accidents. La possession de compétences techniques suffisantes de la part de chaque candidat constitue donc un prérequis.

L’employeur a différents moyens d’apprécier le savoir-faire et le savoir-être de ses collaborateurs. Le niveau de formation initiale (diplômes, titres et certificats professionnels) et l’expérience en poste en font partie. C’est notamment lors de cette étape que la différenciation entre les profils des exécutants et des chargés d’opérations prend de l’importance.

3 – Suivre une formation préalable à l’habilitation aux risques électriques

Une fois qu’il a réuni toutes les informations nécessaires, l’employeur organise une formation préalable à l’habilitation. Pour choisir le ou les bons symboles, il se réfère aux normes NF C 18-510 et NF C 18-550. L’employeur a également la possibilité d’obtenir des conseils sur son choix de stage de la part d’un organisme de formation.

Il est possible de se référer à ce type d’entreprise extérieure ou de former ses équipes en interne. Le salarié souhaitant être habilité suit un stage comprenant des modules théoriques et pratiques. En fonction des symboles d’habilitation visés, le contenu de la formation et sa durée peuvent varier.

4 – Réussir les évaluations théoriques et techniques pour recevoir un avis favorable

À l’issue du programme de stage, le candidat à l’habilitation évalue ses savoirs et savoir-faire. Le formateur contrôle les connaissances théoriques de chaque professionnel via un QCM de 15 questions minimum. Ces derniers ont besoin d’obtenir plus de 70 % de bonnes réponses pour valider cette partie. L’évaluation pratique se fait via plusieurs mises en situation correspondant à la nature des opérations visées. En fonction du nombre d’erreurs faites lors des tâches effectuées, le formateur valide ou non cette dernière étape.

Il rédige ensuite un avis à l’attention de l’employeur, afin de le conseiller sur son choix d’habiliter ou non son salarié. Lors d’une formation visant plusieurs symboles, le formateur a la possibilité de valider seulement une partie des opérations. En cas d’avis défavorable à l’habilitation, il donne généralement des pistes de réflexion à l’employeur sur la marche à suivre. La réglementation prévoit que la décision finale de délivrer ou non une habilitation électrique à un salarié revient à son employeur.

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