audit de surete

L’audit sûreté correspond à un examen des failles et des faiblesses d’une entité (siège social, bâtiment public, locaux d’entreprise etc.) en matière de sûreté physique (hors champ informatique). Concrètement, cet audit vise à déterminer les risques inhérents à son activité et à s’en prémunir, grâce à des mesures de prévention, tant techniques que structurelles. Notre formateur et expert en matière de sûreté vous explique tout sur le déroulement et les enjeux d’un audit de sûreté dans un établissement.

Quels sont les objectifs d’un audit de sûreté ?

Un audit de sûreté vise à :

  • Dresser un état de la situation et des menaces d’un point de vue global (au niveau de sa localisation) :
    • Analyse de la situation et de la menace d’un site particulier (au niveau du département/de l’arrondissement/du quartier)
    • Examen des risques liés à l’environnement urbain/routier/pédestre/aérien…
    • Evaluation du temps de réaction des forces de police et de secours à proximité.
  • Constater les faiblesses et les failles architecturales-mécaniques (bâtiments,), technologiques, organisationnelles.
    • Des clôtures/portails, à l’organisation du service de sûreté en passant par les moyens de vidéosurveillance, de détection, d’alarmes.
  • Donner des préconisations afin de palier les failles constatées avec un ordre de priorité de réalisation.

Pourquoi réaliser un audit de sûreté ?

L’audit sûreté est un moyen clair d’identifier des points de vulnérabilité et de faiblesse et de prévenir tout acte de malveillance.

On parle ainsi d’atteintes aux biens matériels et immatériels (cambriolage, dégradation, destruction), de vol de secrets économiques/ scientifiques, de risques d’intrusion de personnes malveillantes, ainsi que de risques terroristes.

L’audit donne lieu à des préconisations permettant au client de mettre en place des mesures immédiates (lorsque le niveau de vulnérabilité est élevé) ou à planifier. Cela peut porter notamment sur l’installation de plusieurs caméras à des endroits stratégiques, par exemple.

L’établissement peut ainsi mettre en place des mesures de prévention et d’anticipation, pour se prémunir de tous risques pouvant nuire à la sécurité des salariés (intrusions) et à sa pérennité économique (vol de secrets économiques, cambriolages etc.).

En complément, nous proposons également la création d’un plan particulier de mise en sûreté (PPMS), pour les écoles, université etc. pour les risques de nature terroriste ou liés à des actions très violentes.

Pour rappel, ce document recense les actions à appliquer en interne, en fonction de différents évènements portant atteinte à la sécurité des personnes présentes dans l’établissement.

Le CNFCE peut réaliser un audit de sûreté dans votre entreprise. Pour nous faire part de votre demande, contactez-nous au 01.81.22.22.18 ou par mail à l’adresse  

Quelles sont les phases d’un audit de sûreté ?

L’audit sûreté est constitué de 3 phases :

  • Phase préliminaire, dans lequel le client nous fait part de ses besoins en matière de sûreté (sous forme d’échanges en amont).
  • Phase in situ, dans lequel l’auditeur analyse aussi bien l’environnement global du lieu audité que le lieu lui-même.
  • Phase de restitution. L’auditeur remet un document faisant état des failles et des risques relevés lors de la phase in situ.
    • La restitution peut être réalisée, si le client le souhaite, devant les instances de direction.

L’audit donne lieu à des préconisations que le client est invité à réaliser, en fonction de l’ordre de priorité proposé.

Quelle est la durée d’un audit sûreté ?

La durée de l’audit sûreté dépend de la taille de l’établissement audité. Sa durée est minimum d’un jour.

L’auditeur examine l’entièreté d’un lieu, ainsi que ses lieux d’accès :

  • Accès routiers
  • Accès pédestres
  • Entrées
  • Postes de sécurité
  • Locaux des salariés
  • Zones et locaux sensibles
  • Etc.

Comment se réalise un audit de sûreté ?

Audit global des risques

L’audit sûreté est constitué d’une analyse des risques dans leur globalité. Cela signifie que l’auditeur analyse l’intégralité des locaux, des points d’entrées, des documents relatifs à la sûreté et des équipements.

La sûreté se traduit également par l’analyse des procédures mises en place, ainsi que des prestataires ou personnes non employées pouvant accéder aux locaux, en se posant les questions suivantes :

  • Respectent-ils les procédures de sûreté ?
  • Quel est le cheminement d’arrivée d’un colis ?
  • Comment est pris en compte un visiteur ?
  • Quel est le système d’alerte interne mis en place ?

Audit des procédures, des équipements vidéo et de l’éclairage

L’analyse des équipements de sécurité, des moyens de diffusion d’alterne de l’éclairage est également cruciale, notamment sur la question de la surveillance vidéo, pour lequel l’auditeur réalise un audit portant sur :

  • La qualité de la surveillance vidéo
  • La localisation des caméras de sécurité
  • Les secteurs de surveillance
  • L’enregistrement (dont le respect des contraintes légales)

Les procédures (heures de patrouille) et l’équipement des agents de sécurité et de patrouille sont également évalués.

A ce titre, l’audit sûreté est réalisé de jour et en période nocturne, pendant et hors des heures de service.

Audit des moyens humains et de l’esprit de sûreté

L’audit sûreté questionne également la formation des agents de sécurité :

  • Leur formation est-elle adaptée ? Une formation supplémentaire est-elle nécessaire ?

La part d’observation de l’auditeur est prépondérante, notamment pour évaluer l’esprit de sûreté de chacun des collaborateurs. L’analyse de la culture sûreté porte sur la conscience qu’ont les salariés des notions relatives à la sûreté et sur leur implication.

Une part d’observation porte également sur le comportement des flux entrants/sortants :

  • Allées et venues et des agents de sécurité et des usagers, afin d’identifier de potentielles failles.

Des entretiens ont également lieu avec le personnel concerné par la sûreté

A quel type d’entreprise s’adresse ce type d’audit ?

Les audits sûreté que nous réalisons s’adressent à une grande majorité de lieux publics et privés

  • Entreprises avec un grand nombre de personnes au sein de leur siège : identifier les failles autour de leurs secrets économiques : accès aux bureaux et lieux sensibles, précautions élémentaires (poubelles papier, photocopieuses, …)
Notez bien : La dimension « intelligence économique » pure fait l’objet d’audits différenciés.
  • Sièges sociaux d’entreprises
  • Etablissements recevant du public (musées, cinémas,  etc.)
  • Bâtiments scolaires (école, lycée, université etc.)
  • Collectivités territoriales

Dans tous les cas, les risques liés aux intrusions de nature violentes ou de nature terroristes sont étudiés.

Quelles différences entre audit sûreté et audit sécurité ?

La sécurité relève des menaces et des dangers d’ordre technologique. Lors d’un audit sécurité, les professionnels s’assurent que les conditions de sécurité soient respectées et que les équipements de sécurité (ex : extincteurs, porte coupe-feu etc.) soient aux normes.

La sûreté relève des menaces liées à la malveillance de l’homme. On parle ainsi d’actes de malveillance tels que :

  • Des cambriolages/ dégradations/ destructions des biens ou des locaux
  • Des intrusions
  • Des actes relatifs au terrorisme

Découvrir la formation à la prévention des actes terroristes

Le CNFCE, organisme de formation spécialisé dans la sûreté et la sécurité

Notre organisme de formation est en mesure d’accompagner des entreprises et établissements de tous types sur des thématiques propres à la sûreté et à la sécurité.

Nous proposons ainsi de nombreux programmes de formation sur la sécurité des personnes, la prévention des menaces attentat ou la gestion des situations de crise.

Pour obtenir un devis ou des informations complémentaires, nos conseillers pédagogiques sont à votre disposition par mail ou par téléphone.

En complément de ce dossier, consultez notre article sur les conséquences des cyberattaques.

 

Qui est Jacky L. ?

Auditeur et chef de projet en sûreté pour les entreprises, Jacky a été officier supérieur de la gendarmerie nationale (Lieutenant-Colonel) et a commandé des unités opérationnelles en gendarmerie mobile et départementale en alternance avec des postes en administration centrale (Direction Générale de la Gendarmerie Nationale et Ministère de La Défense).

Officier de police judicaire, il a notamment servi au niveau départemental. Ses missions au sein de la Direction de la gendarmerie l’ont conduit à être en charge des effectifs d’unités spécialisées dont le GIGN. Il a poursuivi sa carrière au sein de sociétés de sécurité à l’International (ONU, CIVIPOL Union Européenne, Gallice International,…) au profit des forces de l’ordre de différents Etats (Afrique et Europe).

Formateur au sein du CNFCE, il est spécialisé dans le domaine de la sûreté (prévention des attentats terroristes, formation des voyageurs en zones sensibles, gestion de crise, audits sûreté, gestion des agressions verbales et physiques…). Ex-instructeur d’équipes d’intervention en gendarmerie, il est également instructeur fédéral de karaté et pratique le Krav Maga.