Une augmentation de plafond du CPF

Afin de favoriser l’emploi des actifs les “moins qualifiés” – comprendre, les moins diplômés – le projet de loi propose, pour les actifs n’ayant pas de diplôme, d’augmenter le plafond du Compte Personnel de Formation de 150 à 400 heures. Ces mêmes actifs pourront également cumuler un maximum de 40 heures par an sur leur CPF (Compte personnel de formation), au lieu de 24 heures.

Ce relèvement des plafonds est particulièrement important pour les salariés peu diplômés souvent les plus fragiles. Ils pourront, grâce à un crédit de formation, s’adapter aux évolutions professionnelles ou, le cas échéant, procéder à une reconversion professionnelle.

Un crédit de formation qui prend en compte l’engagement civique et associatif

Autre nouveauté intégrée au projet de loi, le Compte Engagement Citoyen viendra intégrer le CPA (Compte Personnel d’activité). Ce compte sera crédité par l’engagement du salarié dans le bénévolat ou la participation à un service civique.

Les bénévoles ne seront pas les seuls à bénéficier de cette mesure puisque les salariés encadrant un stagiaire dans le cadre d’un contrat d’apprentissage se verront également ouvrir des droits supplémentaires à la formation.

Si toutefois les critères, et les volumes crédités par le Compte Engagement Citoyen, sont encore à préciser, il s’agit d’une reconnaissance pour les salariés engagés dans des activités bénévoles, et notamment pour les 25% de jeunes concernés par le service civique qui ont un niveau inférieur au bac.